Homélie : 27 et 28 avril 2019

Publié le 4 Mai 2019

Samedi 27 Avril 2019 – Saint Joseph

Dimanche 28 Avril 2019 – Sainte Jehanne

 

«Je fus saisi en esprit, le jour du Seigneur, et j’entendis derrière moi une voix forte pareille au son d’une trompette, qui disais : « Ce que tu vois, écris-le»

 

Frères et sœurs bien-aimés, de retour de notre pèlerinage paroissial à Paray-le Monial et Paris, ce que je dois vous dire, c’est qu’après le feu et la cendre il y a la reconstruction ; après la terreur il y a la foi redoublée en Dieu ; après la haine il y a l’amour ; après le péché il y a la rédemption. Ce n’est pas la méthode Coué, aussi bonne soit-elle, c‘est le résumé (pascal) de tous les siècles que nous avons traversés entre Paray-le-Monial et Paris !

 

En effet, c’est à l’époque même où Louis XIV a plusieurs maîtresses et que le pays est ruiné, que le Christ apparaît à Sœur Marguerite-Marie à Paray pour la réparation du mal commis. C’est à l’époque même où l’archevêque de Paris (Mgr DARBOY) est assassiné par les Communards, en 1871, que l’Assemblée Nationale vote la construction d’un sanctuaire national dédié au Sacré Cœur, à Montmartre. C’est à l’époque même de la révolution de Juillet 1830 que Marie demande à Catherine Labouré une médaille qui fera et continue de faire de nombreux miracles. C’est à l’époque même de l’Occupation que frère Roger Schultz, un jeune suisse, s’installe à Taizé, sur la ligne de démarcation, pour prier pour la paix et la réconciliation …. Lieu toujours aussi chargé de grâces.

 

Mais même si tous ces événements de l’histoire ont demandé l’intervention divine, comme toutes les apparitions de Jésus après sa résurrection, il a fallu que des hommes et des femmes aient le courage de porter la foi en Jésus Christ Sauveur au-dessus de la mêlée, ou plutôt au-dessus du marasme ou de l’intimidation.

 

Après la mort de Jésus, les disciples du Christ vivent dans la peur, et craignent pour leur vie. Ils n’ont pas encore accueilli et vécu l’enseignement de Jésus qui affirmait « Qui aime sa vie la perd, qui s’en détache en ce monde la garde pour la vie éternelle »...

 

Les temps aujourd’hui sont difficiles, mais les racines sont là ! Et c’est justement dans l’adversité, qu’en vivant ensemble, la charité du Christ et la foi dans la puissance de la Résurrection, nous porterons le plus haut la Vie du Christ, dont je parlais aux jeunes lors de la Veillée pascale !

Oui, c’est dans l’adversité même, sans aucune haine, que le Seigneur a fortifié son peuple ! C’est dans l’adversité que le Seigneur a accompli des signes et des prodiges (comme la croix dorée et la Vierge du Pilier restés intacts après l’incendie de Notre Dame).

 

Encore faut-il ne pas avoir peur de parler, ne pas avoir peur de transmettre aux générations futures, ne pas se cacher ce que l’on voit dans l’œuvre de Dieu.

 

«Je fus saisi en esprit, le jour du Seigneur, et j’entendis derrière moi une voix forte pareille au son d’une trompette. Ce que tu vois, écris-le»

 

 

Amen – Alléluia

 

Père Thibaud de La Serre

Rédigé par Paroisse Sainte Catherine du Passage

Publié dans #Homélies

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